I love rien, I’m parisien

Les parisiens sont des râleurs?

Peut-être. Mais ils sont courtois.

Des fois.

Clam slam

I want to look cool

All I need is fuel

And not a single rule

So here I am

Eating enough jam

To boost my cardiogram

Don’t want to be a fool

Don’t want to be a tool

So that’s it! No more school!

And here I am

Eating enough ham

To boost my cardiogram

Hey boring little stool

Why don’t you make a duel

With my best friend the pool?

And here I am

As punchy as a clam

In a pool doing slam

Le lundi au soleil

Un petit rayon de soleil pour bien commencer la semaine?

Ca se passe ici!

Courrier du cœur (25/08/11)

Je t’observe en silence

Tous les jours au travail

Derrière le soupirail.

Quand j’aurais une chance

J’irai te libérer

De ton brumisateur

Et de tes petits-beurre

Grâce à mon farfadet.

Tu ne m’as jamais vu

Mais je suis fait pour toi:

Je suis au bon format.

Bien qu’un peu farfelu,

Je voudrais t’enlacer

Sous un beau clair de lune

Au bord d’une lagune

Sous un palétuvier.

Patouche la mouche

Patouche la mouche est maniaque.

Sa maison est en crème fouettée

Et ses murs doivent étinceler.

Elle est un peu paranoïaque.

Oh! Elle a bien quelques amies

Qui viennent la voir de temps en temps.

Mais c’est toujours un peu gênant

Car Patouche, énervée leur dit:

«Volez! Volez! Allez, volez!

Ou bien sinon asseyez-vous

Sur ce papier collant comme tout.

Mais pas touche à mon linolé…

Mon linoléum en gelée!!!

Il m’a coûté les yeux d’la tête.

Ne venez pas y faire des miettes

Ou je vous colle une raclée.»

Patouche la mouche est aveuglée

Elle vole, elle vole dans tous les sens

Car elle ne leur fait pas confiance

Et aussi parce qu’elle est cinglée.

Sous le regard de ses amies

Qui volent encore, presqu’épuisées,

Patouche la mouche s’est noyée

Dans son linoléum tiédi.

L’herbe est plus verte en Suède

Mesdames et messieurs, votre attention s’il vous plaît…

Ici le commandant de la Passoire à Camembert. Nous broutons actuellement à une altitude de trois échelles de Richter au dessus de la Suède. Un petit vent Sempéien nous souffle dans les mirettes alors admirez le paysage car aujourd’hui, mesdames et messieurs, ça envoie du cake!

(Voir en grand format ici)

Les boîtes

Chez moi, tout est organisé.

Je range tout dans des tiroirs:

Chaussettes, bouquins, gâteaux, espoirs.

Et je me dois de préciser…

Je mets les gens dans plein de boîtes

Puis je leur colle des étiquettes:

Les dépendants et les minettes,

Les gros égos, les sociopathes,…

Juste un instant, c’est suffisant

Pour les ranger dans mon tiroir.

“Je veux  sortir! Il fait tout noir!”

Crient-ils alors inutilement.

Chez moi, tout est dans des cartons.

Je range tout très calmement:

Amis, famille, collègues, amants.

Bien dans leur boîte, ils y mourront.

Et j’en ai une sans étiquette

Pour mon mari, fort agréable

Qui ce matin (invraisemblable!)

A pris la poudre d’escampette.

Courrier du cœur (18/08/11)

Ta peau est si douce…

Tes yeux sont si bleus…

Prenons tous les deux

Un grand bain de mousse!

Tu sens si mauvais

Tes pieds, ton haleine,…

Ce n’est pas la peine.

Chez toi, rien n’me plaît.

Je suis distingué,

Aux goûts sans pareil.

Voici une bouteille,

Viens donc m’embrasser!

Et puis quoi encore!

Espèce de goret.

Si encore t’avais

Une Rolex en or…

J’espère que tu vois

Le plus important:

Moi, mes sentiments.

Je suis dingue de toi!

Tous mes sens s’irritent

Quand t’es près de moi.

Evite les dégâts,

Oublie-moi bien vite!

Une histoire sans fin

C'est l'histoire d'une jeune femme qui écrit un livre sur une vieille dame qui raconte l'histoire d'une enfant qui confie à son journal intime l'histoire de son amoureux qui écrit un livre sur une jeune femme qui écrit un livre...

We all live in...

… A yellow tamarind, yellow tamarind, yellow tamarind…

La minute bucolique

Vu ici.

Courrier du cœur (08/11/11)

Tu détestes tes fesses,

Ton ventre boudiné,

Tes oreilles décollées

Et puis toute ta graisse.

Pourtant quelle déesse!

Je voudrais te croquer,

Te voir encore manger

Pour que ton poids progresse.

Je voudrais plus de toi

Veux-tu prendre du poids?

Je voudrais plus de toi

Reprend donc du foie gras!

Tu m’as tant écouté,

T’es devenue informe.

Te voilà si énorme,

Je me meurs, écrasé.

Je voulais plus de toi

Eh bien ça m’apprendra…

Je voulais plus de toi

S’il te plaît, m’oublie pas.

Mais qu’est-ce que c’était?

Avant de me coucher, je m’étais pourtant dit:

«Penser au rendez-vous… Penser au rendez-vous…»

Mais bien sûr, ce matin, j’ai oublié: le trou!

Ca me reviendra bien. Et puis sinon, tant pis!

Mais qu’est-ce que c’était? Mais qu’est-ce que c’était?

Les trois marteaux piqueurs au pied de ma fenêtre

M’agacent et m’exaspèrent. Quand vont-ils s’arrêter?

Pourtant leur son titille mon cortex médusé

Ils me rappellent un rêve ou bien alors peut-être…

Mais qu’est-ce que c’était? Mais qu’est-ce que c’était?

Ma journée se poursuit au son des cliquetis,

Des bons gros cliquetis qui font vibrer les murs

Et qui déclenchent aussi les alarmes des voitures.

Pourtant ce brouhaha éveille mon esprit…

Mais qu’est-ce que c’était? Mais qu’est-ce que c’était?

Les trois marteaux piqueurs, je le sens, sont liés

A mon trou de mémoire un peu opportuniste.

Mais! C’est mon rendez-vous demain chez le dentiste!

Les bouchers de la rue me l’ont remémoré.

Merci Nous Deux

«Elle riait d’un rire ténu et cristallin, qui semait par milliers des diamants de rosée au creux de ses paroles.»

Johanna Vic-Heldith, extrait de «Par-delà le temps», Nous Deux n° 3342, 2011

La recette de la sauce béchamel

Pour réussir sa béchamel,

Rien de plus simple, lisez ceci:

Du lundi soir au samedi

Couchez-vous tard, enduits de sel.

Faites du sport, dépensez-vous

Et travaillez comme un malade.

Pour tout dîner: une salade,

Un grand verre d’eau et puis c’est tout.

Quand vous serez devenu fou

Munissez-vous d’un vieux cautère

Ainsi que d’une grande cuillère

Et sans frémir, trépanez-vous.

Touillez sans cesse, touillez, touillez.

Lorsque la sauce est bien liquide

Ajoutez de l’huile d’arachide.

Goûtez, poivrez, et dégustez à volonté.

Mon papy

- Papy, raconte-moi comment c’était quand tu avais mon âge.

- C’était il y a très longtemps, tu sais.

- Raconte-moi!

- Bien. A ton âge, je jouais aux billes avec mes copains...

- C’est quoi des billes?

- Une bille, c’est une boule en verre qui ressemble à un œil.

- C’est dégoûtant!

- Je jouais aussi à l’élastique avec les filles.

- C’est quoi l’élastique?

- C’est un fil en caoutchouc...

- C’est quoi le caoutchouc?

- (Soupir)… Laisse-moi finir... De temps en temps, j’écrivais une lettre à mon oncle au Canada…

- Une lettre comme «A» par exemple?

- Non… Quand j’avais ton âge, Internet n’existait pas encore alors on écrivait des...

- Han! Y avait pas Internet quand t'étais petit?!

- Eh non! Ca t'épates, einh?
- Quoi? Mes pâtes? Papy, qu'est-ce que tu racontes?
- (Soupir)... Tiens à propos, je me souviens encore des escalopes à la crème que nous préparait ma maman. On mangeait toujours des petits pois avec. J’adorais ça.

- C’est quoi des petits pois?

- Ce sont des boules vertes qui ressemblent à des petits yeux.

- Tu mangeais des yeux de martiens? C’est dégoûtant!

- (Soupir)…

- Papy, est-ce que c’est vrai que quand tu étais petit, les dinosaures faisaient des claquettes?

- Voyons ma chérie, les dinosaures sont beaucoup, beaucoup, plus vieux que moi. Ils ont disparu depuis bien longtemps.

- Oui, mais est-ce qu’ils faisaient des claquettes?

- Je ne sais pas ma chérie. Quelle drôle de question!

- C’est bizarre parce que ce matin j’ai vu un dinosaure dans la cour de récré. Il faisait du hip hop. Ma maîtresse dit que les claquettes, c’est l’ancêtre du hip hop. Alors je me disais que peut-être tu… Papy? Papy? Papy?!

- Hmmmm… Qu’est-ce qu’il y a ma chérie?

- J’ai fait un cauchemar. Tu mangeais des yeux de martiens et tu …

- Tout va bien, c’est fini. Là. Retourne vite dans ton lit et rendors-toi.

- Bonne nuit Papy.

- Bonne nuit ma chérie. Bon, où en étais-je? Mon numéro de claquettes. J’ai intérêt à répéter si je veux être prêt pour la Fête des Petits Pois. Godzilla n’aime pas qu’on le fasse attendre. Surtout lorsqu'il porte des chaussettes rouges… Avec ce camembert aux pieds, je vais faire un malheur!

Publication

Le n° 8 de la revue Art’en-ciel, éditée par l’association “Poèmes Épars”, vient de sortir. Elle contient des illustrations, des photographies et de nombreux poèmes... dont l’un des miens!

Vous pouvez consulter le blog de l’association ici. Vous y trouverez toutes les informations pour vous procurer un exemplaire de la revue et soutenir l’association.

R.I.P. (Rest in Piece)

Tu m'as donné bien du plaisir

Grâce à ta chair douce et moelleuse.

Mais il est temps pour la faucheuse

De t'emporter, de t'engloutir.

Ton existence a tout changé.

Je suis heureux, épanoui

Grâce à ton goût vraiment exquis.

Mais me voici veuf, éploré.

Tu es monté dans ton vaisseau

En direction du paradis:

Mon estomac, comme promis.

Repose en paix petit gâteau.

Le lion et la pieuvre

 

Je suis une drôle de pieuvre, je n’ai que six bras.

Oh! Qu’est-ce que je vois?

Un humain à deux bras?

Viens mon petit, embrasse-moi!

Hourra! J’ai huit bras!

Bienvenue Zakaria!

L'astuce du jour

Vous avez horreur de passer l’aspirateur?

La poussière s’accumule dans votre maison?

Vous faites un élevage de moutons sous votre lit?

Il est temps de prendre les choses en main.
Voici la solution.

La souffleuse à poussière Ultra Plus

Conditions d’utilisation

1. Avant toute utilisation, retirez les déchets volumineux à la main.

2. Ouvrez grand vos portes et fenêtres.

3. Mettez la souffleuse à poussière Ultra Plus en marche.

4. Soufflez la poussière et autres débris vers l’extérieur.

5. Allez boire un pot au café du coin pendant que l’air de votre logement se repose de ses aventures. Comptez environ deux cafés ou un digestif pour 50 m² de surface nettoyée.

Notes à l’attention des utilisateurs

- Pour un nettoyage optimal, pensez à ne pas sortir pieds nus. Vous risqueriez de ramener sous vos pieds la saleté que vous venez de chasser.

- Une fois le ménage terminé, restez humble et pensez à vos voisins qui devront nettoyer leur maison bientôt. Si seulement ils avaient, eux aussi, une souffleuse à poussière Ultra Plus!