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Véro: Pourrais-tu donner la parole à ton aliment/plat préféré?
(Contrainte: il faut que ce soit sous la forme d'un monologue "publicitaire" où il ne met en avant que ses qualités)
Je suis Coco!
Je suis coquette!
Je suis une coquillette!
Mangez-moi et vous aurez…
De l’énergie toute la journée!
Oh! J’entends le grand spaghetti qui se moque:
« Elle est petite, elle est ronde ».
Mais moi, en salade, en gratin
En été comme en hiver,
Je fais frémir toutes vos papilles de plaisir!
Et j’ai plus d’un tour dans mon sachet:
Je peux me transformer en collier pour Maman!
Le grand spaghetti peut-il en dire autant?
Audine: Pourrais-tu dessiner la maison de tes rêves dans l’environnement de ton pire cauchemar?
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Ingrédients pour 1 Audine
- un torchon imbibé d’un filet de naïveté
- un vieux parapluie
- une charrette de sucre
- une fondue au Chester
- des épices à volonté
- 1 kg de générosité
- une horde sauvage de Bisounours
- 3,5 kg de bonne humeur
- une louche d’absurdité
- une cuillère à café de désillusion
Préparation
1) Lavez-vous les mains et les pieds avec le torchon imbibé d’un filet de naïveté.
2) Versez la charrette de sucre dans une casserole et demandez-lui gentiment de caraméliser.
3) Dans le parapluie que vous utiliserez comme récipient, versez le caramel de manière à recouvrir le tissu du parapluie. Lorsque le caramel est solidifié, retirez le tissu.
4) Dans ce bol de caramel, faites mariner la fondue au Chester et les épices. Trempez-y vos doigts et goûtez votre index gauche.
5) Lorsque le mélange a goût de carambar au dentifrice, ajoutez toute la générosité et la horde sauvage de Bisounours.
6) Faites ensuite infuser la bonne humeur.
7) Lorsque le mélange prend une teinte de coucher de soleil, ajoutez une bonne louche d’absurde.
8) Portez le mélange ébullition sans faire fondre le récipient.
9) Une fois que le mélange devient onctueux, parsemez-le de désillusion et remuez à nouveau.
10) Dégustez sans modération avec vos doigts de pied!
Audine: Décris, à la manière de Dalí, ta plus grande frustration.
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Le moment de ma vie le plus fort? C’est difficile à expliquer comme ça, là.
Eh bien voilà: lorsque j’avais huit ans. Et dans cette grande usine, il y avait. Sans hésiter une seconde, j’ai pris le. Je me suis alors dit: « c’est impossible ». J’ai pris mon courage à deux mains. Et je me suis lancée dans une terrible. Et depuis cet instant précis, tout a changé. Je suis devenue courageuse, heureuse et même amoureuse.
Audine: A toi de jouer. Que t’évoque l’expression « tourner autour du pot » ?
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J’avais rêvé d’un mariage comme on en voit au cinéma.
Nous sommes arrivés sur le lieu de la cérémonie et mon rêve commençait à se réaliser. Sur cette plage paradisiaque en Technicolor, un vent à décorner les bœufs détruisit mon brushing inspiré de celui de Gilda. Mon fiancé et moi avons échangé nos alliances, les pieds dans l’eau. Pour se joindre à la fête, une méduse me piqua et me fit perdre mon sang froid que j’avais pourtant réfrigéré en regardant Greta Garbo dans Ninotchka. Au 3ème lapsus de l’officier d’état civil, j’éternuais avec force et abondance de morve. Impossible de connaître la raison du fou rire qui envahit le public. Ma confiance en moi en fut ébranlée et ne parvint pas à atteindre celle de Peter Lorre dans M le maudit. Pendant le repas du soir, la sauce moutarde de la salade de thon me monta au nez… ou était-ce toute cette journée qui me montait au nez?
Quoi qu’il en soit, mon mariage aura bel et bien été comme au cinéma!
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Merci Véro pour ce chouette échange plein de rebondissements!