Il l’avait
repérée. Son air absent engoncé dans une robe fourreau noire était parvenu à lui faire tourner la tête en un clin d'oeil non échangé.
Il l’invita à danser. Elle l'agrippa. Il l’enlaça. Elle s'abandonna.
Au milieu de la piste encombrée, il la renversa sur les dernières
notes d’un tango. Elle se plia et ne se releva pas.
Seule l’arrivée
du médecin légiste révéla au séducteur pourtant expérimenté l’incongruité de ce terrible malentendu.
Toulouse-Lautrec, L’évanouissement
No comments:
Post a Comment